Dessin de Nicolas Dieterlé Ce matin La douceur était là, Dans un rayon de soleil Dans la lenteur du temps Dans le bleu silencieux Dans l’espace étiré Que choyait la lumière Dans la quiétude émue Aux multiples visages Dans le cœur apaisé La douceur était...
L’envie, Monsieur est un souffle terrible élan dévastateur qui peut broyer la vie chasser la beauté même des rêves innocents qui tracent l’avenir débarrassés du sang de l’ultime vengeance Surgie de ce néant nommée indifférence côtoyant l’indécence en...
Il est temps de regarder le ciel bleu courir sous les nuages Il est temps de voir que le soleil signe les élans de la terre Il est temps de plonger dans les yeux clairs d’un sourire capté Il est temps de contempler la voie unique une en ses multitudes...
Arriver après onze heures de vol le même jour deux heures plus tard, signifie remonter le temps. Arriver le même jour que le départ, moins neuf heures, montre aussi que vous avez franchi, quelque part, une donnée du temps. C’est dire que votre vie n’a...
Aujourd’hui, j’ai vu un homme braver la mer en furie, surfer sur les vagues, faire des sauts en plein ciel, le corps tendu vers une sorte de parachute, et j’ai pensé que c’était une des plus belles manifestations du mouvement, quand l’élément fait partie...
M’avait-il bâillonnée enfermée dans les mots qu’il avait prodigués ? M’avait-il enlevé Toute envie de franchir ces couloirs infinis du désir de tracer le passant de ces lignes ? M‘avait-il infligé cette peine de ne plus oser dire ? M’avait-il entravée...
Quel est ce rose qui vient soulever les nuages Échappée du soleil Au couchant de ce jour Est-ce la paix qui descend Sur l’ombre des montagnes l’espoir qui prend forme Retombée des étoiles Quand le noir sera là pour coucher l’horizon Et lasser l’inquiétude...
C’est aujourd’hui, 23 janvier la sortie officielle de mon nouveau livre « Le soleil avait plusieurs faces » roman paru aux éditions Unicité : Alice est une jeune femme de vingt-cinq ans, qui vient de « monter à Paris » pour travailler dans un grand café...
Spontanéité La spontanéité est une fleur fragile si fragile qu’en un rien elle pourrait sans couleur ni pétales s’enfermer dans des règles qui atteignent sa vie Laissez là s’exprimer en dehors des vouloirs des plans et des déliés à vouloir tout savoir...
S’émerveiller devant un paysage est assez courant, mais s’émerveiller, dans un avion, face à la performance technologique, c’est la première fois que ça m’arrive. La première fois que je scrute ce plaisir à décoller, en prenant conscience du génie humain...
Le sentiment de liberté, ou la capacité de pouvoir l’exercer, vient, somme toute de cette capacité que nous avons en nous de l'idée des contraires, ou d’un certain double inhérent à notre personnalité. Un mot et son contraire, une faculté et son contraire,...
La veille de la lune rose, où ciel et terre semblent se confondre... Je ne sais plus quoi dire... Le silence s’impose quand tant de colère gronde, que les vivants se battent contre l’ennemi aveugle qui frappe sans compter les corps qui sont livrés. Pouvait-on...
« C’est un voyage » nous annonce la réalisatrice. Oui. Un voyage au cœur du temps, réflexions, mises en abîme des êtres, des mots et des images, interrogations face à la vie, au vertige des possibles, aux choix, aux non-choix. Le voyage nous entraîne...
Quelques images de cet événement pour lequel je remercie encore ma marraine Maria Torrelli, et l’Accademia Italia In Arte Nel Mondo. C’était une période de joies, de rencontres magnifiques et un honneur.
Vieillirons-nous ensemble à l’automne de nos vies quand les parcours seuls se seront alanguis quand chacun de côté nous aurons épuisé les routes hérissées des aventures sans fin ? Vieillirons-nous ensemble fatigués de nos portes fermées ou avides encore...
A l’amour éternel Je veux dédier ces mots Lui qui sait voyager En dedans de nos êtres Lui qui saura voler Au-dessus des tempêtes Des océans du temps Défiant la misère les plaintes et tourments S’échappant bien plus haut que le ciel et le vent hurlant...
M’avait-il bâillonnée enfermée dans les mots entre nous prodigués ? M’avait-il enlevé toute envie de franchir ces couloirs indécis du désir de passer le courant de ces lignes ? M‘avait-il infligé cette peine infinie de ne plus oser dire ? M’avait-il entravée...
Les flambeaux du soleil s’exilent au creux des arbres décalent le doré sous les arches des ponts pour allumer soudain l’aquarelle des nuages gris Devant les quais s’exercent les bouches impatientes les chants ne sont pas rares en ce soir de juin Ils sont...
En parcourant pour ma part, les actualités sur ce lien : https://dailygeekshow.com/everest-dechets-ramasser/ j'ai pu constater à ma grande stupéfaction, que certains amoureux de la nature, ou du moins ce que je m'imaginais comme tels étaient étaient capable...
Les portes claquent, après le ticket engouffré ou le passe Navigo glissé rapidement, elles se referment en vitesse, vous vous précipitez dans les couloirs, le métro arrive, les portes s’ouvrent et se referment, vous êtes à l’intérieur face aux autres...
On m'informe que cela fait sept ans que ce blog existe. Sept ans déjà, c'est long et c'est court, il s'est passé beaucoup de choses dans ma vie, je ne sais pas si ici autant. Les fluctuations de l'écriture suivent ses aléas parfois, ou si elle est engagée...
En mémoire d'Eric Meyleuc Parfois le corps nous pèse parce que celui d’un autre s’en est allé déjà Parfois le corps nous pèse embarrassé qu’il est empêtré dans la peine d’une perte soudaine La mort creuse son lit jusqu’en dedans nos voix le linceul se...
Blanc comme la lumière diffuse au travers des étoiles la lune de l’hiver Noir Comme les ombres qui traînent au revers des discordes les discours et la peine Blanc comme la neige légère au pied des montagnes pleines Noir comme les songes en instance vers...
Pour l’entrée dans le monde du recueil « Au-delà des sens »…, Paru aux éditions Unicité dans la collection « Poètes francophones planétaires » deux « rencontres-signatures » sont prévues : Le 1erjuin, à 18 h 30, à l’espace Christiane Peugeot, 67, avenue...
C’est une nuit sans rêve Quand le jour s’était plaint de son parcours passé C’est qu’il nous faut attendre que d’autres souvenirs viennent se fondre aux sourires Qu’ils s’échappent enfin comme une mauvaise brume dans l’air et dans les cordes que le vent...