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21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 07:47

 

 Poursuite-de-la-lumiere-V-pour-IL.-50x50cm.-2012--5-.JPG

"Poursuite de la lumière 5"-Huile et encaustique sur toile de Gaetano Persechini 

 

 


Ce n'est pas une montagne à gravir,

juste un rêve qui prend forme

entre éblouissement

et nuées de couleurs 

 

 

***

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20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 07:42

Moonrise Kingdom

 

imgres-copie-3.jpg

 http://youtu.be/0t-LTyKcAq0

 

Une bouffée d’air pur, d’espoir, on se sent plus léger, le ciel est plus clair, il a repris ses lumières, le monde est souriant, un film à garder dans les souvenirs longtemps, très longtemps, comme un moment heureux, entre ciel et terre. Pour une fois on ne l’oublie pas (le ciel), et les efforts conjugués des hommes, des femmes et des enfants pour construire l’histoire, pas de méchants pas de gentils. C’est ce que dit la symphonie qui trouve son sens avec tous les instruments, un par un ajoutés, sans que rien ne soit laissé au hasard, comme rien ne l’est dans ce film. Chaque image a un sens et son utilité, la fin rassemble et fait la boucle. La vie quoi !

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10 juin 2012 7 10 /06 /juin /2012 09:35

Exposition au Centre Pompidou d'Anri Sala

 

 

imgres.jpg


 

On entre dans une vie, dans la vie… Une, des pages de couleurs, sans forme ni fond, des couleurs et la musique, comme une naissance, le début d’une symphonie, celle de la vie.

Les visages se forment, des corps apparaissent, le mouvement s’installe. Une vie. Des vies et une harmonie qui se construit. Les mouvements se brouillent, les chemins se croisent, « should I stay or should I go » on rencontre l’autre, on poursuit son rêve. On court, on essaie, on ne se connaît pas toujours mais la musique se forme, indépendamment de nos va-et-vient. L’orchestre joue la symphonie du monde et nous répond. Chaque mouvement est comme un instrument de la mélodie humaine, une partition où chacun à sa place, changements d’espaces. On continue sur un autre écran. Le mouvement juste, la paix et le visage éclairé, une femme avance. Les notes lui répondent, et continue la symphonie. Des gestes plus saccadés, une maison colorée apparaît, la maison de nos rêves, toute en couleurs. On marche vers elle. Ou un homme. La maison est fermée. La symphonie continue pourtant, par les autres mouvements de l’orchestre. Une autre vie, une autre page, un autre écran s’allume, la musique se joue ailleurs et nous appelle.

Encore une autre page, un autre écran. On marche vers notre quotidien, un immeuble de tous les jours, on se dirige vers lui. Il s’échappe. Les instruments jouent et nous portent encore plus loin. Mais pas encore assez. La symphonie n’est pas terminée. On s’arrête, on hésite, les autres prennent le relais, la musique continue. Des paysages inconnus, des visages inconnus, et la musique continue, une unité qui se joue et nous répond malgré nous, parce que quelle que soit notre route, la partition de la vie s’écrit, l’humanité avance entre rêve et réalités.

Elle se termine quand le rêve se construit, à la porte de l’immeuble de notre vie réelle avec ceux qui l’ont composée même sans que l’on ait tout compris, malgré nos questions et nos hésitations, nos erreurs, nos précipitations, notre abandon de la route du rêve, elle se construit. Parce que quel que soit notre instrument, le son qui répond à nos actes, nous faisons partie de cette symphonie.

Le rêve nous attire, le réel se construit et s’échappe malgré lui, s’organise, la création que nous bâtissons avec les autres, l’art nous accompagne. Joué par nous, par d’autres en d’autres lieux. L’art est témoin, l’art est vie, l’art est notre vie en toute chose et le lien entre rêve et réalité qu’il vient colorer, il lui donne le ton, indépendamment des différences, ou plutôt grâce à, dans les interstices de nos vies. Il se construit.

Nous, spectateurs, nous pouvons jouer aussi avec les caisses qui sont là pour nous, une boite à musique, d’autres corps qui se meuvent, réels par les vitres du lieu, place extérieure à l’exposition, la ville, des échanges différents et réels que nous pouvons appréhender.

Un beau voyage où la vie, tout simplement, y  joue sa symphonie. A visiter, pour que vive l’art, l’humanité, ses rêves, et la beauté.

 

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28 mai 2012 1 28 /05 /mai /2012 09:25

 

photo quais Paris 26 mai

Il y avait de la joie dans l'air...

danseurs blancs quais de Paris 26 mai

 

musicien danseurs quais de Paris 26 mai

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26 mai 2012 6 26 /05 /mai /2012 08:02

 

Ramsa-photo-livre.jpg

 

On entre comme dans un dédale où les parois peuvent être lisses, et soudain au détour d’une ligne, une ombre ou une forme le regard nous entraîne plus loin dans une contradiction qui rend l’espace humain (Les atouts, Entre les lignes, Egal à toi même), dessins.

 

Des couleurs, des reflets, des visages et des objets surgissent et nous heurtent, nous confondent et nous transportent dans un univers entre rêve et réalité, un poisson mort dans une rue, un fragment de pied sur fond rouge, des seins sur la plage. Photos d’espace habité, aérien, où dans un coin de ciel ou de terre l’on perçoit la déchirure, absurde parfois, écartelée au centre d’un détail inattendu révélateur de l’être blessé.

On ne s’y promène pas, on prend à bras le corps pour s’y ancrer, y rester, s’y perdre au son des couleurs sans cesse renouvelées.

Ramsà, une artiste toujours en recherche, sans peur de la forme et de ses transformations. Un voyage inoubliable au cœur de ses aspirations. Figures humaines, souveraines, (Les bahianaises, tapis rouge) mains invitées, membres déliées, (le lustre bleu, Du feu de Dieu) espace empli de touches et de signes qui deviennent enseignement : « L’art ne reproduit pas le visible, il rend visible », Paul Klee, citation de Ramsà dans le livre : una vita per l’arte. Un titre qui la décrit.

 

Le livre qui reprend ses œuvres et son cheminement, de l’étrange quotidien magnifié, une quête constante, une création en perpétuel mouvement, sans abri ni faux-semblant, dans sa brutale vérité. Oser peut en être le mot premier, et beauté par l’incongruité révélée, parfois un cri de l’âme, dans sa quête de sens, de sens de la souffrance, témoin de son humanité, de ses brisures et de celles des autres, quand chaque source devient un appel. Le choc, qui se révèle et nous révèle ses questionnements, est comme un passage réel du laid au ravissement qui se côtoient et deviennent unité, comme si l’âme se voulait translucide, dans son aspiration vers la lumière. L’œuvre : des touches de grâce dans la pénombre d’une pièce, et le tout devient clarté, dans la chambre de l’intimité. L’inattendu et l’espace deviennent la Beauté.

 

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6 mai 2012 7 06 /05 /mai /2012 14:41

imgres-copie-4.jpg 

 

Des images, des témoignages, des cris de part le monde semblent vouloir tous dire la même chose : amour, paix, justice, égalité, fraternité, partage, en tout et surtout humanité, humain. Faire de l’humain la priorité, passer d’un monde passé à un monde nouveau… Impérieux, urgent, profond.

Des images comme un feu d’artifice en plein ciel, brefs, éclatants, colorés, brillants, sur fond nuit d’un sentiment qui ressemble parfois au désespoir, la déchirure. Et la blessure parle, implore, nous interroge, nous prend à parti, nous invoque, nous appelle.

Oui, c’était un beau moment, beaucoup de messages dans des films très courts, un beau festival !

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24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 12:18

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Rester sous le charme d’un film, c’est comme un état de grâce autant qu’être surpris par la beauté d’un arbre, la beauté du monde. Cette fois, nous sommes sous « le charme » d’un esprit humain et d’un cœur qui nous a donné ce qu’il avait de meilleur, et nous a transporté pendant quelque temps dans son univers.
Nous restons comme en suspension, "sur un petit nuage », tout est fluide, transparent, lumineux,  la  vie est belle et l’humanité est belle, même dans ses imperfections...

La neige ? Même pas froid !

   

 

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5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 12:30

photo-ballerine-Rose-Black.jpg

Photo : Rose Black 


Aller voir une exposition, c’est aller voir les autres, leur façon d’appréhender le monde, de voir la vie, c’est aller à la rencontre des corps. Et au fond, c’est ce qui nous en reste qui est important, les images que l’on gardera avec soi, et qui continueront de danser dans nos souvenirs. Je n’étais pas seule quand je suis entrée à l’exposition de Beaubourg, nous étions deux …

De celle-ci j’ai gardé les couleurs, bleu, rouge, jaune, au cœur des tableaux, couleurs en mouvement des corps parsemés sur les toiles, visions des peintres qui les ont admirés. Une gigantesque pour Matisse, formes bleu suspendues dans l’air, accrochées par un fil invisible, pendant qu’à ses pieds une femme dansait sur le sol, mouvements lents d’une grâce inconsciente…

 

Dans le noir, des corps assis, tendus vers l’écran et ce qui s’agite devant eux, rythmes de tout âge, de tout genre, danse moderne, couples réunis ou séparés au rythme de la musique, partout présente. Tubes de nos années de jeunesse, des gens heureux s’arrêtent et recommencent. Les corps se meuvent, les corps s’agitent, s’élancent et retombent, et se figent dans un bref silence.

Plus loin, un corps huilé exalte la beauté de la nudité, quand le doré révèle la couleur de la peau. Sur un autre encore des voiles s’agitent et s’envolent, sans fin.

 

Nous marchons et sans doute nous dansons un peu aussi, entre les corps qui se donnent. Le mouvement entre en nous.

 

Et tout à coup, la surprise de m’apercevoir que j’en ai perdu un, celui qui m’accompagnait avait disparu...

Mais me restaient tous ces mouvements qui faisaient « danser ma vie ».

 

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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 12:38

 

Après le concert d'Arbon

 

Quel moment de bonheur, que le partage d’un artiste avec son public. Les cœurs se déverrouillent au rythme des notes. Ils s’envolent bien plus haut que la scène, les images, les visages pour nous emmener loin, très loin, dans un coin du ciel qui résonne et revient nous bercer, nous chahuter, repart et revient, dans un incessant tumulte, entre l’infini et le plus profond de nous-mêmes. Un partage, une union, une communion. Et l’on repart heureux,  débarrassé d’un poids que l’on ne soupçonnait peut-être pas, étonnés d’être si légers, par les notes et les voix. Et les mots continuent leur chemin, nous promenant sans cesse, entourés par les autres, comme un vaisseau calme au milieu d’une tempête, et c’est beau...

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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 14:22

Photo Frédérique Binet 1


 

J'ai rencontré hier soir une acheteuse en nucléaire. L'appellation du métier m'a plu, d'autant qu'elle l'avait quitté pour exercer sa passion de photographe... D'après ce que j'en ai compris, la fonction consiste à chercher l'énergie en sous-traitance. Je n'aborde pas ici cette vaste polémique, mais je crois qu'elle a bien fait, car de son ancien métier lui sont restées d'infinies explosions internes toutes de joie de vivre, bien visibles sur son visage, et sans danger aucun...

Voici deux de ses photos.

 

 

Photo Frédérique Binet 2

 

Photos originales de Frédérique Binet

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